Glomel
ÉTYMOLOGIE et HISTOIRE de GLOMEL
Glomel vient du vieux breton « gloeu » (brillant) et « mael » (chef).
Glomel est une ancienne paroisse primitive, sous le patronage de saint Germain d’Auxerre, qui englobait jadis les territoires de Saint-Michel et Trégornan. Glomel aurait, d’après certains historiens, fait partie de la paroisse primitive de Plévin. Ce n’est qu’en 1295, que la paroisse de Glomel est mentionnée pour la première fois (suite à un don de l’évêque de Quimper). En effet en 1295, l’évêque Alain Morel accorda les dîmes de cette paroisse au Chapitre de Quimper, pour la distribution dite « du pain du Chapitre » (Cartulaire de Quimper). Depuis cette époque, la nomination du bénéficier de Glomel appartenait au Chapitre.
En 1368, Glomael faisait partie du diocèse de Quimper. On trouve la forme Glomel dès le XIVème siècle. Glomel est une paroisse dès 1407 (lettres de Jean V, n° 607). Ce n’est qu’en 1836 et en 1843 que sont érigées en paroisses les trèves de Trégornan, dédiée à saint Corentin, et de Saint-Michel.
Autrefois, la paroisse de Glomel relevait du roi. Elle avait pour évêché Quimper, pour subdélégation Corlay et ressortissait au siège royal de Carhaix. La cure était présentée par le chapitre de Quimper.
La châtellenie de Glomel est une importante seigneurie qui faisait jadis partie de la baronnie de Rostrenen et qui s’étendait sur Kergrist-Moëlou, Plouguernével, Paule, Plévin, Motreff, Maël-Carhaix, Plouguer,…. Son château (château de Kerjan ou de Kerrien) se trouvait autrefois à Kerrien. Cette châtellenie est possédée successivement par les familles de Rostrenen, de Pestivien, de Molac, de La Chapelle du Pont-Labbé, de Lespervez, de Rosmadec, du Liscoët, du Chastel, Budes, Jégou, de Rougé, de Lorraine-Elbeuf et Gicquel de Nédo.
La première municipalité de Glomel est élue au début de 1790. La nouvelle commune de Glomel englobe les trois anciennes paroisses (Glomel appelé jadis Saint-Germain, Trégornan et Saint-Michel) dès 1791. Glomel est amputé en 1970 (arrêté préfectoral du 4 mai 1970) de douze villages et du bois de Kerbescond, rattachés à la commune de Rostrenen. Durant la Révolution, la paroisse de Glomel dépendait du doyenné de Rostrenen.
On rencontre les appellations suivantes : Glomael (en 1295, en 1330, en 1347, en 1407), Grovel (en 1451), Glomael (en 1516), Glomel (en 1535-1536).
Trégornan
Les petits commerces de Trégornan
Dans les années 1950, il y avait 15 commerces dans le bourg : un café tenu par Louis Cras, le café « chez Caro », le café-alimentation-forge « chez Le Goff » devenu « chez Tanguy » en 1954, le café-boulangerie-alimentation « chez Auffret », un café-restaurant « chez Pochat » devenu « chez Yvette » en 1974 et un tabac-alimentation-tissus « chez Bourdonnay ».
Il y avait aussi une boulangerie tenue par la famille Michel jusqu’en 1948 qui a été reprise par Jean Baniel jusqu’en 1952 puis par Job David jusqu’en 1980.
Il y avait encore une mercerie tenue par Annick, les menuisiers Lamouroux, le charron Yves Le Pape, un forgeron Corentin Cadran et 2 sabotiers Jean Louis Caro et Guillaume Le Bris.
En 1997, il ne restait que le café-alimentation « chez Guy et Denise », ainsi que le café-tabac « chez Yvette ». Ces deux établissements ont fermé leur porte respectivement en 2005 et 2010. Aujourd’hui en 2020, il n’y a plus aucun commerce d’ouvert dans le bourg. Les commerces de Trégornan comme ailleurs, périclitèrent du fait de la diminution de la population dû à l’exode rurale (la jeunesse part en ville) et les changements d’habitude de consommation.
Depuis l’arrivée des voitures au début des années 1960, la mobilité augmente : on prend l’habitude de faire ses achats dans les grands magasins de la ville la plus proche.
Cependant depuis quelques années, notre façon de consommer évolue et se tourne vers l’achat local, la population au sein du bourg a augmenté sensiblement ces dernières années et un projet d’épicerie associative (produits locaux et ou bios) est à l’étude actuellement dans le bourg. Des initiatives, telle que la vente directe à la ferme voient le jour dans les alentours : produits laitiers (fromage, beurre, etc. ) et viandes. Il reste de la place pour qui souhaiterait se lancer dans des productions alimentaires locales.